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28 mars 2012 - Voyage au Mexique
IL FAUT RECONNAÎTRE LA LIBERTÉ RELIGIEUSE

Lors du dîner donné pour le 20ème anniversaire des relations diplomatiques entre le Vatican et le Mexique, et en présence du Président mexicain, le cardinal Bertone a insisté sur la reconnaissance par le Mexique du droit à la liberté religieuse.

Le Secrétaire d’Etat du Saint-Siège s'adressait autant au président de Mexique qui était présent qu'aux évêques du pays. Il a parlé de la tâche commune de l’Eglise et de l’Etat, chacun selon sa mission spécifique.

Pour le cardinal Bertone, cette tâche commune est de préserver et de protéger les droits fondamentaux des personnes, ajoutant que pari ceux-ci « se détache la liberté de l’homme pour chercher la vérité et professer ses propres convictions religieuses, tant en privé qu’en public, droit qui doit être reconnu et garanti par la législation. » 

C’est en juillet prochain qu’auront lieu les élections présidentielles au Mexique et le problème de la liberté religieuse fait largement débat dans le pays. L’actuel Président ne ménage pas ses efforts, à quelques mois de la fin de son mandat, pour que soit modifié l’article 24 de la Constitution afin que l’Eglise ait plus de liberté pour, entre autres, accéder aux moyens de communication, enseigner la religion à l’école et organiser des célébrations en extérieur.

Abordant le thème de l’exercice de la politique, le Secrétaire d’Etat a affirmé que « l’Eglise ne cesse d’exhorter chacun afin que l’activité politique soit une tâche recommandable et désinteressée en faveur des citoyens et qu’elle ne se convertisse pas en lutte pour le pouvoir ou en une imposition de systèmes idéologiques rigides qui, tant de fois, ont pour résultat la radicalisation d’amples secteurs de la population. » (source : VIS)

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